Il faut dire que le fonctionnement d’une cigarette électronique est plutôt simple. Une résistance est chauffée grâce à l’action d’un courant afin de transformer le liquide en vapeur. Cette dernière est ensuite inhalée par le vapoteur. Ce simple processus fait appel à une loi bien connue, celle dite d’Ohm. Si la connaissance de cette loi n’a pas une incidence majeure sur certains modèles d’e-cigarettes, elle change beaucoup chez un mod mécanique.
Quelques rappels sur la loi d’ohm
La loi d’ohm se définit comme étant une relation qui lie trois grandeurs physiques dans le domaine de l’électricité. Ces grandeurs sont : la tension, l’intensité ainsi que la résistance admise. Ces trois paramètres ont tous rapport avec le courant électrique qui est le phénomène à la base du déplacement des électrons à l’intérieur d’un circuit.
L’intensité permet de déterminer la quantité d’électrons qui circulent à l’intérieur dudit circuit. Elle est notée I et s’exprime en Ampères (A) pour les différents calculs. De son côté, la tension désigne la différence de potentiel entre deux points différents d’un circuit. Elle se note U et s’exprime en Volts (V). Pour ce qui est de la résistance, elle renvoie à la capacité d’un circuit à s’opposer au passage des électrons. Elle s’exprime en Ohm (Ω) et utilise la lettre R comme annotation.
Pour rappel, avant qu’il y ait mouvement des électrons à l’intérieur d’un circuit, il faut qu’il existe une différence de potentiel. Cette différence est initiée par la résistance et son opposition au passage du courant. Ce qui implique une relation de cause à effet entre la tension, la résistance et l’intensité. Ce qui permet donc d’avoir la relation suivante : U=R×I (la tension est égale au résultat issu de la multiplication de la résistance par l’intensité).
Choix de la résistance et de l’accu d’un mod mécanique
On distingue deux types de mods : les mods électroniques et les mods mécaniques. La différence entre les deux types se trouve au niveau de la manière dont s’utilisent leurs différentes puissances. La puissance d’un mod électronique est régulée automatiquement par des chipsets. Ce qui limite donc l’atteinte de certaines valeurs de puissances avec cet équipement.
Alors qu’avec un mod mécanique, il n’y a aucune limite. Réservé aux vapoteurs expérimentés, le mod mécanique permet d’atteindre des sensations de vape inégalées. Cependant, son usage comporte des risques en cas de mauvaise manipulation. Il faut donc savoir comment fonctionne un mod mécanique avant d’y recourir.
Il existe une forte relation entre l’accu et la résistance qui équipent le mod. En effet, en fonction de la résistance qui lui est associée, une batterie sera amenée à délivrer une certaine intensité. Pour le bon fonctionnement de la batterie, il faut que cette intensité ne dépasse pas un seuil donné.
Ce seuil est connu sous le nom de Courant de Décharge Maximal (CDM) et est indiqué sur les accus par les fabricants. Pour utiliser convenablement son mod mécanique, il faudra donc s’assurer que la résistance utilisée avec l’accu ne force pas cette dernière à dépasser son CDM.
Application de la loi d’ohm aux mods mécaniques
Pour appliquer la loi d’ohm à un mod mécanique, vous pouvez partir de la résistance et déterminer le type d’accu. Selon la loi, U=R*I, vous trouverez donc I=U/R. Or, la tension d’une batterie chargée est toujours de 4,2 V. Cette dernière descend ensuite progressivement jusqu’à 3 V en cas de décharge. Trouver l’accu adapté à une résistance revient à en choisir un dont le CDM est inférieur à 4,2 V divisé par la valeur de la résistance.
Vous pouvez également choisir un accu dont le CDM est égal à la valeur précédemment calculée. Cette configuration offre des sensations plus accrues. Toutefois, pour éviter toute déconvenue, il est conseillé de ne pas dépasser cette valeur nominale.