Les études scientifiques ont pour objectif de fournir des conclusions à appliquer aux faits de vie courante. Elles sont menées selon des protocoles expérimentaux bien précis. Lorsque ces derniers sont respectés, les recherches aboutissent à des résultats grandement approuvées et adoptées par l’opinion publique. Malheureusement, lorsque lesdites études sont mal conduites, les conclusions qui en découlent ne restent pas toujours sans conséquences.

Quand parle-t-on d’études scientifiques mal conduites ?

La science est un moyen par lequel l’être humain arrive à appréhender les mystères de la vie. Bien que reposant sur l’examen d’hypothèses, elle doit respecter un certain nombre de normes éthiques et suivre une méthode pour que ses conclusions aient valeur de fait. Lorsque ce n’est pas le cas, l’on parle d’études scientifiques mal conduites. Ces dernières peuvent résulter de :

  • une incompétence des chercheurs ;
  • une méthodologie non adaptée à l’étude ;
  • une absence de rigueur dans la conduite de l’étude
  • ou encore des conditions d’expérimentation inadaptées à l’étude.

Il existe une liste assez longue de raisons pouvant créer un biais dans une étude scientifique.

Comment les études scientifiques mal conduites entraînent-elles des méfaits dans l’opinion publique ?

Les études scientifiques jouent un très grand rôle dans la découverte de la connaissance. Elles ont pour but de faire la lumière sur divers sujets et permettent d’enrichir la littérature scientifique. Par ailleurs, elles façonnent également les convictions et le comportement du public. Ainsi, une étude scientifique mal conduite peut causer des méfaits dans cette opinion de différentes manières, à savoir :

  • semer le doute dans les esprits ;
  • créer la méfiance du public vis à vis des études scientifiques ;
  • causer la perte de la nature scientifique des études dites « scientifiques ».

Au final, les conséquences pour le sujet de l’étude peuvent être monumentales, à plus ou moins long terme.

Quels sont les cas d’études scientifiques mal conduites ?

Il existe aujourd’hui quelques études qui ont tous surpris le public par leur faible degré de crédibilité dû aux mauvaises conditions d’expérimentation ou aux fausses conclusions. Au nombre de ceux-ci, figurent :

Étude sur l’exposition de souris gestantes aux vapeurs de cigarettes électroniques

C’est une étude américaine qui a consisté à exposer les ‟mamans” souris à des vapeurs produites par des cigarettes électroniques. L’objectif était de voir si leur progéniture en subirait les méfaits, ce qui a été le cas d’ailleurs.

Cependant, ce qui frappe dans cette étude est que les scientifiques ont expliqué avoir utilisé un aérosol extrêmement toxique. L’autre fait marquant de cette étude est que les souris ont vapoté une bouffée toutes les secondes au minimum. Ils n’avaient donc pas le temps de respirer.

Au regard de toutes ces conditions expérimentales, l’on peut imaginer que même une souris non gestante ne supporterait cela. Dès lors, la conclusion selon laquelle vapoter est mauvais pour le fœtus, en se basant sur cette étude, n’est pas objective.

L’étude faite par les autorités sanitaires américaines sur une vague de pneumopathies

La pneumopathie a provoqué 68 décès et 2807 personnes atteintes. Cette infection du poumon a été imputée à la prise de cigarette électronique à tort et à travers. En effet, grâce à une analyse des fluides de lavage broncho-alvéolaire (BAL), il a été démontré la présence d’acétate de vitamine E dans la quasi-totalité des cas et non au vapotage.

En définitive, l’opinion publique est souvent guidée par les résultats des différentes études scientifiques. Ces dernières sont de plus en plus remises en cause du fait de leur mauvaise conduite. Cette situation est à la base de nombreuses conséquences néfastes.

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