Si l’e-cig est plutôt bien accueillie par les vapoteurs, elle a ouvert la voie à un nouveau secteur d’activité. En réalité, nombreux sont les industriels qui commercialisent en ce moment les accessoires nécessaires au fonctionnement de cet appareil. Parallèlement à ces constructeurs, des créateurs de mods proposent des articles originaux et uniques. Au regard de l’évolution de ce marché, est-il encore possible de devenir moddeur ? Pour le savoir, lisez ce qui suit.
Un domaine fortement concurrentiel
Suite à un désir d’indépendance vis-à-vis des consommables industriels d’e-cigarettes, certaines personnes ont décidé de concevoir elles-mêmes des mods. Si l’aventure a plutôt bien commencé, la tendance semble s’être renversée. En effet, les moddeurs sont confrontés à la forte concurrence qui règne dans l’univers de la fabrication des vapoteuses. En effet, la majorité des moddeurs ne propose que des produits réalisés de manière artisanale bien qu’étant de bonne qualité.
Par conséquent, l’offre n’arrive généralement pas à satisfaire la demande. De plus, les articles ainsi fabriqués affichent des prix relativement élevés pour les consommateurs. En revanche, les grosses firmes disposent de machines capables de produire une grande quantité de composants. Cette production en masse permet de répondre à la demande et de réduire considérablement le coût de vente. Cela est encore plus évident pour les entreprises qui conçoivent leurs produits en Asie et spécialement en Chine. La main-d’œuvre y étant moins chère, les firmes peuvent alors céder les accessoires à des prix très compétitifs.
Un cadre réglementaire
Plus encore que pour les cigarettes traditionnelles, la fabrication des vapoteuses est soumise à une réglementation stricte. Cela permet notamment d’éviter d’éventuels accidents lors de l’utilisation de cet appareil électronique. En effet, il serait regrettable qu’un fumeur soit défiguré suite à un défaut de fabrication provenant de cet équipement. Pour cela, les fabricants d’e-cigarettes sont tenus de proposer des produits conformes aux normes de qualité exigées par l’AFNOR. Ainsi, obtenir l’agrément XP D90-300-1 implique de faire contrôler et de valider de nombreux composants de la vapoteuse.
Il s’agit entre autres de la résistance des matériaux, du mécanisme d’échauffement et du dispositif de sécurité. De même, le fabricant doit fournir des garanties contre les risques d’accident et prévenir sur la présence d’éventuels allergènes. Outre ces exigences, des tests doivent être réalisés et homologués afin de certifier la bonne qualité des articles à commercialiser. Les diverses tracasseries liées à ces exigences ne sont guère de nature à faciliter la tâche des moddeurs artisanaux.
Le problème de la distribution
En dehors des difficultés précédemment évoquées, les fabricants des e-cigarettes artisanaux sont confrontés au problème de la distribution. En effet, les revendeurs potentiels sont peu enclins à commercialiser ce type de produits. Cela s’explique notamment par leur incertitude sur les risques sanitaires liés à l’utilisation de la vapoteuse.
De plus, la plupart des moddeurs ne disposent pas d’une autorisation de commercialisation de leurs composants. Craignant de se retrouver en porte-à-faux avec la loi, les distributeurs refusent de collaborer avec les moddeurs.
Vendre ses produits en ligne
En dépit des obstacles rencontrés par les moddeurs, ces professionnels peuvent commercialiser leurs produits via le net. Pour ce faire, certaines étapes sont néanmoins nécessaires. Déjà, il est important de créer un site web (type e-commerce) attractif et intuitif. Cette plateforme doit être suffisamment dynamique et doit être optimisée.
Proposez également de bons plans à vos visiteurs afin de les inciter à l’acte d’achat. Il peut s’agir de promotions, de codes promotionnels ou encore de remises intéressantes. Vous pouvez aussi créer un blog/vlog à travers lequel vous informerez vos lecteurs de vos nouveaux produits. Ces diverses astuces contribueront assurément à vous démarquer un tant soit peu de la concurrence.